Une histoire de Zombie - Partie 1
2 participants
Page 1 sur 1
Notez ce texte sur un échelle de 10 ! (Qualité du texte, appréciation, orthographe)
Une histoire de Zombie - Partie 1
Cher lecteurs, chères lectrices,
en premier lieu, j'aimerais vous remercier d'avoir cliquer sur le titre très peu accrocheur de mon texte. Je viens tout juste de m'y mettre et, cette fois, je sens vraiment que ce début est le bon. Après 7 autres tentatives (infructueuses), j'ai finalement écrit cet introduction - pas très complète je vous l'accorde - et je l'ai publiée sur ce forum que je viens tout juste de découvrir. Bref, j'espère que ce texte plaira à quiqconque le lira et que les commentaires seront instructifs.
____________________________________________________________________________
La nuit était tombée. On aurait dit qu’aucun son n’arrivait à traverser l’épais voile qui recouvrait la scène. Il n’y avait aucune brise, l’air stagnait. Mes lunettes étaient bien en place et mes jambes tremblotaient d’impatience. Après quelques petites secondes d'attente, le ciel s’illumina, montrant sous son éclat une forêt d’arbres morts parsemant un terrain piètrement jonché de verdure. Titubants parmi les tiges, de grotesques formes humaines s’approchaient avec une lenteur impressionnante. Je ricanai — un peu fort, je l’admets — quand l’un d’eux chu tête première sur le sol. Bien qu’ils soient décédés, ce manque de grâce était tout à fait ridicule.
Plus tard dans la soirée, un groupe de militaires se présenta aux vestiges de Washington. Le chaos qui y régnait n’avait rien à voir avec celui que l’on avait avisé plus tôt à Tokyo, mais le spectacle n’en était pas moins frappant. Le capitole brûlait et le Washington Monument s’affaissait sur son côté nord. Le transport blindé freina brusquement en face d’une horde de cadavres ambulants bloquant la voie. Les soldats tentèrent une fuite en marche arrière, mais la perspective de pouvoir décamper avait disparu : une troupe de macchabées forains fraîchement débarquée fonda une barrière de chair en décomposition entre les réservistes et leur chance de survie. Un combattant empoigna la mitrailleuse lourde montée sur le toit du véhicule et canarda la foule en putréfaction. Les balles perforaient les dépouilles aisément, mais les restes se reconstituaient d’eux-mêmes en quelques secondes seulement. Les morts avancèrent lentement jusqu’à leur cible où ils partagèrent un repas d’huître au goût de cerveau. Je soupirai plaintivement, sans doute un brin trop bruyamment à mon habitude. Était-il sérieusement possible de créer des monstres si cruellement dépourvus d’originalité? Cette vision en était la confirmation. Pour eux, c’était l’évolution. Moi j’appelais ça de l’abrutissement.
Vers la fin, il y avait une femme cachée dans sa salle de bain. Prisonnière de sa propre maison avec son mari comme geôlier, elle sanglotait assise dans sa baignoire vide. L’amour de sa vie martelait la porte de ses mains crispées. Les coups sonnaient comme une pendule, avec le même intervalle de temps séparant chacun d’eux. Quelques secondes après, le barrage s’effondra sur le plancher. Le zombie commença alors son avancée spectaculairement poussive vers sa bien-aimée. La dame hurlait, le suppliant de la laisser tranquille. La charogne s’arrêta bêtement et fixa sa femme. Au bout d’un moment, il se retourna pour aller chercher son casse-croûte autre part. C'en était trop! Comment un homme sain d’esprit pouvait-il croire une seule seconde que le détenteur d’une purée gâtée à la place d’un cerveau pouvait faire preuve de compassion ou, encore pire, avoir une quelconque mémoire de sa vie passée?
Je me levai avec un sursaut de rage afin de quitter les lieux, mais mon ami me retint. « Le film est presque fini », chuchota-t-il, « Assieds-toi ». Je lui obéis et me rassis. Après tout, il avait accepté mon invitation au mariage de mon oncle. Je me souvenais trop bien de ce jour. C’était sûrement le pire moment que Robin, mon compagnon, avait enduré. Il en avait essuyé tellement depuis cette journée, des chocs, mais il avait toujours tenu bon. C’était surtout pour ça que je le respectais autant. Bref, j’écartai mon souhait de départ de mon esprit et entrepris d’achever la projection avec placidité.
Partie 2 à venir...
en premier lieu, j'aimerais vous remercier d'avoir cliquer sur le titre très peu accrocheur de mon texte. Je viens tout juste de m'y mettre et, cette fois, je sens vraiment que ce début est le bon. Après 7 autres tentatives (infructueuses), j'ai finalement écrit cet introduction - pas très complète je vous l'accorde - et je l'ai publiée sur ce forum que je viens tout juste de découvrir. Bref, j'espère que ce texte plaira à quiqconque le lira et que les commentaires seront instructifs.
____________________________________________________________________________
La nuit était tombée. On aurait dit qu’aucun son n’arrivait à traverser l’épais voile qui recouvrait la scène. Il n’y avait aucune brise, l’air stagnait. Mes lunettes étaient bien en place et mes jambes tremblotaient d’impatience. Après quelques petites secondes d'attente, le ciel s’illumina, montrant sous son éclat une forêt d’arbres morts parsemant un terrain piètrement jonché de verdure. Titubants parmi les tiges, de grotesques formes humaines s’approchaient avec une lenteur impressionnante. Je ricanai — un peu fort, je l’admets — quand l’un d’eux chu tête première sur le sol. Bien qu’ils soient décédés, ce manque de grâce était tout à fait ridicule.
Plus tard dans la soirée, un groupe de militaires se présenta aux vestiges de Washington. Le chaos qui y régnait n’avait rien à voir avec celui que l’on avait avisé plus tôt à Tokyo, mais le spectacle n’en était pas moins frappant. Le capitole brûlait et le Washington Monument s’affaissait sur son côté nord. Le transport blindé freina brusquement en face d’une horde de cadavres ambulants bloquant la voie. Les soldats tentèrent une fuite en marche arrière, mais la perspective de pouvoir décamper avait disparu : une troupe de macchabées forains fraîchement débarquée fonda une barrière de chair en décomposition entre les réservistes et leur chance de survie. Un combattant empoigna la mitrailleuse lourde montée sur le toit du véhicule et canarda la foule en putréfaction. Les balles perforaient les dépouilles aisément, mais les restes se reconstituaient d’eux-mêmes en quelques secondes seulement. Les morts avancèrent lentement jusqu’à leur cible où ils partagèrent un repas d’huître au goût de cerveau. Je soupirai plaintivement, sans doute un brin trop bruyamment à mon habitude. Était-il sérieusement possible de créer des monstres si cruellement dépourvus d’originalité? Cette vision en était la confirmation. Pour eux, c’était l’évolution. Moi j’appelais ça de l’abrutissement.
Vers la fin, il y avait une femme cachée dans sa salle de bain. Prisonnière de sa propre maison avec son mari comme geôlier, elle sanglotait assise dans sa baignoire vide. L’amour de sa vie martelait la porte de ses mains crispées. Les coups sonnaient comme une pendule, avec le même intervalle de temps séparant chacun d’eux. Quelques secondes après, le barrage s’effondra sur le plancher. Le zombie commença alors son avancée spectaculairement poussive vers sa bien-aimée. La dame hurlait, le suppliant de la laisser tranquille. La charogne s’arrêta bêtement et fixa sa femme. Au bout d’un moment, il se retourna pour aller chercher son casse-croûte autre part. C'en était trop! Comment un homme sain d’esprit pouvait-il croire une seule seconde que le détenteur d’une purée gâtée à la place d’un cerveau pouvait faire preuve de compassion ou, encore pire, avoir une quelconque mémoire de sa vie passée?
Je me levai avec un sursaut de rage afin de quitter les lieux, mais mon ami me retint. « Le film est presque fini », chuchota-t-il, « Assieds-toi ». Je lui obéis et me rassis. Après tout, il avait accepté mon invitation au mariage de mon oncle. Je me souvenais trop bien de ce jour. C’était sûrement le pire moment que Robin, mon compagnon, avait enduré. Il en avait essuyé tellement depuis cette journée, des chocs, mais il avait toujours tenu bon. C’était surtout pour ça que je le respectais autant. Bref, j’écartai mon souhait de départ de mon esprit et entrepris d’achever la projection avec placidité.
Partie 2 à venir...
Dernière édition par Robin Raymond le Mar 13 Mar - 1:10, édité 3 fois
Robin Raymond- Messages : 7
Date d'inscription : 27/02/2012
Age : 28
Localisation : La Minerve, Québec, Canada
Re: Une histoire de Zombie - Partie 1
j'aime pas les votes, mais bon... il y a des fautes dans ce texte, il mériterait d'être retravaillé, mais je ne me suis aperçue qu'à la fin que c'était juste un film. pfff. du coup, je ne sais pas dans quel genre de récit tu te diriges, mais il y a de l'idée (surtout sur le zombie qui préfère aller se chercher un sandwich roooh le film de série z)
Re: Une histoire de Zombie - Partie 1
Désoler pour le vote, ça sera mon dernier ! Merci beaucoup pour le commentaire, ça m'a enfin donné une raison pour me bouger et retravailler ce texte avant de finir la suite, que je vait devoir retravailler de la meme façon. Après un deuxième coup d'oeil à mon texte, j'ai remarquer quelques faute , je les ai corrigées en plus d'apporter plusieurs modifications au texte original. Et pour le genre de récit, tu verra bien !
Robin Raymond- Messages : 7
Date d'inscription : 27/02/2012
Age : 28
Localisation : La Minerve, Québec, Canada
Légères modifications
Bon, j'ai apporté de légères modifications au texte original. Je ne sais pas pourquoi, mais j'hésite à changer le gros de l'histoire. En fait, je le trouve bien beau comme ça:lol: . Commentez si vous n'êtes pas de mon avis !
Robin Raymond- Messages : 7
Date d'inscription : 27/02/2012
Age : 28
Localisation : La Minerve, Québec, Canada
Re: Une histoire de Zombie - Partie 1
non, pas le gros de l'histoire. juste les quelques répétitions qui trainent ça et là. passe le sous correcteur genre antidote.
mais je ne conteste aucunement le fond, c'est pas le but.
mais je ne conteste aucunement le fond, c'est pas le but.
Bonne idée !
J'ai jamais utilisé antidote, mais je peux tout de même l'essayer ! Merci
Robin Raymond- Messages : 7
Date d'inscription : 27/02/2012
Age : 28
Localisation : La Minerve, Québec, Canada
Merci !
Merci beaucoup pour l'idée d'utiliser Antidote, c'est fou comme ça m'a aidé et fait gagner du temps ! Je crois avoir enfin toucher le fond pour l'intro
Robin Raymond- Messages : 7
Date d'inscription : 27/02/2012
Age : 28
Localisation : La Minerve, Québec, Canada
Re: Une histoire de Zombie - Partie 1
trop bien.$
juste un détail (antidote ne fait pas tout ) :
trop bien mieux cette nouvelle mouture pour le mien (de roman fantasy) mes lecteurs me disent que je fais dans la poésie (moi qui n'y connais rien, ça fait plaisir et surtout, ça te souligne les répétitions et les verbes ternes, l'a tu vu?)
juste un détail (antidote ne fait pas tout ) :
ne barrière de "chair" c'est invariable. (une chaire, la chaise du prof, la chair, celle que recouvre notre derme)une troupe de
macchabées forains fraîchement débarquée fonda une barrière de chaire en
décomposition entre les réservistes et leur chance de survie. Un
combattant empoigna la mitrailleuse lourde montée sur le toit du
véhicule et canarda la foule en putréfaction.
trop bien mieux cette nouvelle mouture pour le mien (de roman fantasy) mes lecteurs me disent que je fais dans la poésie (moi qui n'y connais rien, ça fait plaisir et surtout, ça te souligne les répétitions et les verbes ternes, l'a tu vu?)
Re: Une histoire de Zombie - Partie 1
Aye, j'ai pas prêté attention à ce mot là... Et merci d'avoir suivi mon texte ! Je crois que je vais lire ta poésie. Mais tout de même, Antidote me fait un peut peur. J'espère ne jamais devenir dépendant à ce programme... Mais j'espère aussi qu'il saura m'en apprendre plus !
Robin Raymond- Messages : 7
Date d'inscription : 27/02/2012
Age : 28
Localisation : La Minerve, Québec, Canada
Re: Une histoire de Zombie - Partie 1
je ne pense pas en être dépendante, c'est juste qu'il m'oblige à réfléchir sur ma phrase et mes tics d'écritures. il faut en prendre et en laisser comme pour tout correcteur. parfois, il me souligne des fautes qui n'en sont pas, et il faut sortir le bon gros dico. pour être sûr. et encore, il subsiste toujours des fautes
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
|
|