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Ici, la Mort ne vous touchera pas

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Message par Robin Raymond Jeu 19 Juil - 5:20

Après un moment d’absence, j'ai récemment pensé à ce forum. Cela fait bien un éternité que je n'ai rien écrit ! J'ai donc décidé d'écrire un texte, vite fait (peut-être y résident quelques fautes ). Je me demande bien comment les lecteurs vont réagir devant cette lecture, alors n'hésitez pas à commenter !
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La grande porte faisait près de cinq mètres de haut, ce qui rendit la
tâche de l’ouvrir un peu plus ardu que prévu. Mais ce petit
inconvénient n’allait pas faire abandonner la quête des pilleurs. Ils
étaient six à avoir accepté de participer à cette expédition. Les
informateurs avaient parlé d’esprits qui hantaient cet endroit, mais ces
hommes ne croyaient pas en de telles sottises. Les seules informations
qu’ils avaient retenues étaient « richesse » et « cité perdue ». Ils
réussirent enfin à ouvrir la grande porte. Un noir d’encre régnait
derrière l’entré. Le groupe alluma trois torches et entrèrent. Quand ils
eurent tous mit pieds à l’intérieur, la voie qu’ils avaient emprunté se
scella en un fracas inouï. Les hommes et leurs torches n’étaient plus
qu’un point de lumière perdu dans l’obscurité de l’endroit.

Le plan était constitué de trois étapes. Premièrement, entrer.
Deuxièmement, capturer le butin. Troisièmement, sortir. La première
étape s’était bien déroulée, mais une autre avait fait son apparition.
De plus, il fallait trouver une autre sortit. Le groupe se concentra sur
l’architecture de la « cité perdue ». La voie sur laquelle ils
avançaient était pavé d’un marbre blanc, tout craquelé. Le chemin était
tortueux et plein d’inégalités, ce qui rendait la marche plutôt risquée.
La pente de la route se fît plus abrupte tout à coup. C’était clair,
maintenant ils descendaient. Curieusement, plus ils s’enfonçaient, plus
l’obscurité se dissipait. Ils vinrent à la conclusion que certaines
roches lumineuses en étaient la cause. Ils purent apercevoir les tours
blanches qui éructaient des points importants de la ville, les bâtiments
ayant un style plus que moderne et les arches qui soutenaient des ponts
qui traversaient l’endroit en entier. C’était l’œuvre d’un peuple bien
plus avancé que le notre, c’était sûr. Soudain, l’attention des pilleurs
fût attirée par une sorte de palais. La façade du monument était
couverte de statues en or qui représentaient des visages, pas
nécessairement humains. La porte d’entrée était grande ouverte. Le
groupe s’introduit dans le palais.

Une fois à l’intérieur, une vague d’air froide caressa le visage des hommes. Ils se mirent tous
dos à dos en sortant leurs armes. L’un d’eux avait une lance, deux
avaient des arcs et trois avaient de simples épées. L’écho de la pièce
laissa entendre un terrible soupir. Le même soupir s’amplifia pour
devenir un cri, un coup de vent qui étendît les torches et ferma la
porte. Paniqués, les hommes se tournèrent et se retournèrent, sans
jamais ne rien voir. Quand le chef, celui avec la lance, ordonna le
silence, un rire se fit entendre. Au même moment, une lumière commença à
émettre du plafond. Un lustre venait tout juste d'apparaître. Des chandeliers
firent place sur les colonnes près des murs, les fissures du marbre
disparurent, un tapis se déplia tout le long de la salle. Ensuite, une
table longue, ses chaises, sa toile, les couverts et l’argenterie
prirent place au milieu de l’endroit. Un trône se dressait en haut des
marches, au bout du palais. Un homme, ou presque, était assis dessus. Il
se leva et prit la parole :

- Tiens, tiens, tiens. Mais qu’avons-nous là ?

Il reprit son rire démoniaque. C’est à ce moment qu’un membre du groupe
lâcha son épée et partit en courant se réfugier dans un coin sombre.
Seul son heaume couvert de sang ressortît en roulant des ténèbres. Les
deux archers bandèrent la corde de leur arc et décochèrent chacun une
flèche. D’un geste de la main, l’homme du trône redirigea les deux
flèches pour les planter dans la poitrine d’un des deux assaillants. Il
entreprit alors de réciter quelques vers de magie noire. C’est alors que
l’un des épéistes lâcha un cri de douleur. Il leva ensuite son épée
pour la logée dans le crâne du deuxième archer. Il la retira de la
cavité cérébrale de son ami pour ensuite retourner son arme contre lui
même. Il s’enfonça sa lame dans le sternum et s’effondra mollement sur
le sol. Les deux survivants ne savaient plus quoi faire. Ils étaient
paralysés par la peur. C’est ce moment que l’homme du trône choisi pour
s’approcher de ces invités surprise. Il avait la peau noire, tel le
charbon. Il portait une capuche qui laissait voir ses yeux flamboyant et
ses deux rangées de dents longues de quatre centimètres. De profondes
entailles sanguinolentes étaient refermées par des fils qui ne
demandaient qu’à rompre. Ce n’était pas un humain, mais on démon.

Arrivé tout près des deux survivants, le démon prit le dernier homme à l’épée
par le gosier. Il afficha un sourire mortel et serra ses doigts si fort
que le cou de la victime vola en lambeaux. Le chef de la bande ne
pouvait plus attendre. Il fonça avec sa lance pointée sur la tête de
l’ennemi. La lance céda sous l’impact. Le démon reprit son rire
diabolique en s’approchant lentement de l’homme qui tentait de fuir. Le
pilleur se mit à genoux et pria Dieu pour qu’il lui vienne en aide. Le
démon pris la tête du pieux entre ses deux mains et enfonça ses pouces
dans les orbites de ses deux yeux. Il poussa le plus profond qu’il pu
jusqu’à ce qu’il arrête de bouger. Le démon regarda son massacre. Prit
de fierté, il ricana. Il ricana tout le temps qu’il prit pour prendre ce
qui restait des cadavres et les faire asseoir autour de la table. Une
fois le travail terminé, il s’assît à la chaise au bout du banquet et
leva une coupe de sang.

- Ne pleurez pas, mes amis ! Dans
cette cité, je suis seul maître. Même La Mort n’a pas le droit de vous
toucher ! J’espère que vous vous amuserez bien !

Il bu la coupe de sang d’un coup sec. Il plongea sa coupe dans le grand bol de
sang qui se tenait sur la table, devant lui. Avant de diriger de nouveau
la coupe à ses lèvres, il jeta un coup d’œil au reflet sur la surface
de sang dans le bol. Il lança un ultime rire quand il aperçu, juste
devant lui, les âmes pleurantes, criantes des défunts qui partageaient
sa table.
Robin Raymond
Robin Raymond

Messages : 7
Date d'inscription : 27/02/2012
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Localisation : La Minerve, Québec, Canada

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